La pandémie de coronavirus a entraîné de nombreuses pertes d’emplois dans la plupart des économies avancées. Cela est dû par les mesures de confinement imposé par les gouvernements afin d’arrêter la propagation de la maladie. Aucun pays n’a réussi à éviter la hausse du chômage. Pour amortir le choc, les gouvernements ont injecté des sommes importantes, plusieurs pour cent du PIB dans les politiques du marché du travail.
Le chômage impacte le monde entier
Certains pays ont connu une forte augmentation du chômage, tandis que d’autres ont maintenu des liens entre employeurs et employés, même si tous ont connu d’importantes contractions économiques. Cet aspect est extrêmement important, tant pour évaluer l’efficacité des politiques menées jusqu’à présent que pour réfléchir à la tâche qui nous attend. Alors que les gouvernements tentent de lever les mesures de confinement et de relancer leur économie.
En quelques semaines, le marché de l’emploi a été bouleversé. Licenciements massifs, personnes en congé, entreprises entrant volontairement dans l’administration pour tenter d’endiguer l’hémorragie de l’argent. Ces changements étant si récents et si bruts. Pour tant de gens, la majorité d’entre eux sera toujours préoccupée par le présent.
Mais lorsque les marchés commenceront à se stabiliser et que la poussière retombera dans la nouvelle normalité, ces préoccupations se tourneront vers l’avenir. À quoi ressembleront les carrières dans le Nouveau Monde ?
Le monde du travail est chamboulé après le coronavirus
Avec des fermetures d’entreprises aussi massives, la quantité d’emplois post-coronavirus va diminuer. C’est une évidence. Cela dit, les compétences recherchées par les entreprises qui survivent sont également appelées à changer. Dans un monde post-coronaire, tous les candidats devront maîtriser le numérique.
De nombreuses entreprises qui, jusqu’à présent, ont été réticentes à s’engager pleinement dans la transformation numérique, ou ont résisté aux appels au travail à distance, se sont vu forcer la main. Ces entreprises et leurs employés ne pourront pas ignorer les avantages que ces changements apportent en termes d’efficacité et de productivité.
Avec plus de personnes en concurrence pour moins de postes, les employeurs changeront également leur tactique de recrutement. Au lieu de chasser les spécialistes, l’évolution s’orientera vers le fait de faire plus pour moins. Les chefs d’entreprise chercheront des généralistes, c’est-à-dire des personnes aux compétences transférables. Ces derniers seront retenus puisqu’ils ont montré une volonté d’apprendre, de se développer et peuvent s’adapter et assumer des tâches dans tous les secteurs d’activité.
Les employés les plus attrayants, et donc les plus sûrs, seront ceux qui sont agiles, ceux qui ont une expérience qui transcende les industries, les plateformes et les modèles d’entreprise. Les employés devront s’épanouir dans des environnements volatiles, incertains, complexes et ambigus, d’une manière que nous ne pouvons pas encore prévoir.
Le coronavirus n’épargne pas non plus le taux de chômage qui prend du temps à baisser. Néanmoins, les indemnités de chômages versées par l’état permettront à ceux qui ont perdu leur emploi durant la pandémie de tenir le coup. La France couvre jusqu’à 84 % des 8 millions de salaires des employés, ce qui représente environ un tiers du secteur privé.